Les réformes Blanquer s’avèrent néfastes pour le service public d’éducation

Imposées dans la répression, les réformes Blanquer s'avèrent néfastes pour le service public d'éducation.

Parcousup, loi sur l'orientation ORE, lycée général et technologique, lycée professionnel, les réformes Blanquer ont été imposées malgré l'opposition de la presque totalité des acteurs·rices de l'éducation : associations de professeur·es spécialistes réunis dans leur totalité en conférence, tous les syndicats, les associations de parents, les syndicats des personnels de directions.

Les seuls à en être satisfaits ont été les écoles privées. Malgré la mise en avant d'arguments qui se sont révélés fallacieux (choix des élèves, simplification du baccalauréat, orientation postbac plus juste, égalité des filières, préparation aux filières postbac), l'objectif essentiel de ces réformes était de faire face au babyboom des années 2000, dont les enfants commençaient à arriver à l'université, en réduisant les moyens alloués aux lycées et aux universités et en mettant en oeuvre le projet d'école libérale prévu par les accords européens de Lisbonne avec la mise en concurrence du marché de l'éducation. Dès le début, de très fortes mobilisations ont eu lieu dont certaines avec succès et la seule façon de les stopper a été une répression inégalée contre les syndicats, les personnels mobilisés mais aussi les élèves. On se souvient des gardes à vue illégales d'une centaine de lycéen·nes dont des mineur·es au lycée Arago en juin 2018, de celles et ceux de Mantes-la-Jolie mis à genoux, mains sur la tête pendant plusieurs dizaines de minutes humilié·es par les policiers leur intimant d'être " une classe qui se tient sage ", de nos 4 camarades de Melle qui avaient fait grève contre les " épreuves communes de contrôle continu " (E3C) et plus récemment de notre camarade Kaï Terada.

(La suite dans le tract ci dessous)